Nos parts protectrices et la puissance du déni ✨

Nos parts protectrices et la puissance du déni ✨

Dans notre monde intérieur on a tout un système dont on n’a pas nécessairement conscience qui nous permet de naviguer l’expérience humaine. 

On peut discerner facilement certaines de nos parts blessées par les réactions émotionnelles qu’elles nous provoquent, par les blocages qui nous paraissent insurmontables, par les schémas répétitifs dont on n’arrive pas à sortir, etc. 

Il existe un autre type de parts intérieures, qui sont là pour nous protéger.

Le super pouvoir qu’elles nous offrent : le déni

Lorsque l’on vit un choc émotionnel qui nous dépasse, une part de nous se fragmente et garde avec elle une partie de la charge émotionnelle de ce qu’on a vécu, pour nous en protéger.

Dans les cas les plus sensibles, une part de nous va prendre le rôle de gardienne, de part protectrice : elle va barrer l’accès à cette part blessée.

A notre niveau, on fait un déni.
On est incapable de prendre conscience de la blessure que l’on porte, de la gravité de ce que l’on a vécu, de l’impact que ça a sur nous.

C’est une manière puissante de nous en protéger.

On peut même nous en parler directement, c’est un non-sujet. Les mécanismes de défense sont bien rôdés et les automatismes bien ancrés « non mais c’est pas si grave », « c’est pas la mort », et le parfait « y’a pire ».

Le déni n’est pas une mauvaise chose, même si ça peut nous déconcerter quand on le voit chez les autres. Il nous protège de ce que l’on est pas encore capable de gérer émotionnellement. C’est un cadeau.

Et le jour où on est prêt, la porte s’ouvre.

On prend conscience.

On intègre, on digère.

Et on peut guérir, transmuter, transcender, grandir, changer, évoluer.

Ça peut se faire en plusieurs couches pour les blessures les plus profondes, et prendre du temps. Se faire accompagner dans ce processus est parfois nécessaire et la beauté de naviguer en multidimensionnel et d’aller au contact de ces parts blessées et protectrices nous permet de le faire en douceur. L’émotion est là, oui, mais on n’a pas besoin d’être traversée par l’intensité de l’émotion initiale pour réintégrer notre part blessée, ça peut se faire en douceur.

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